En adoptant un arrêté interdisant l’épandage de pesticides à moins de 150 mètres des zones d’habitations et établissements scolaires, Mitry-Mory souhaite rejoindre le mouvement lancé par de nombreuses communes de France afin de contraindre le gouvernement à agir pour protéger la santé des personnes exposées à ces produits controversés.
Producteurs et riverains subissent en effet les effets nocifs de ces produits dont les graves conséquences sur la santé des adultes comme sur le développement des enfants ne sont plus à démontrer.
L’interdiction de ces produits reste pourtant tardive, quand elle n’est pas empêchée par les puissances industrielles qui les produisent, seules véritables bénéficiaires d’un modèle agricole fonctionnant au détriment de la santé de tous ses acteurs.
L’insuffisance manifeste du périmètre d’interdiction de 5 à 10 mètres proposé par le gouvernement illustre à elle seule la nécessité de peser sur ce débat afin de faire avancer la réglementation.
C’est pourquoi, fidèle à sa tradition d’engagement, la ville de Mitry-Mory se mobilise pour la protection de ses habitants, résidents d’une commune dont la moitié du territoire est composée de terres agricoles :
- Au niveau local, elle agit en adaptant sa gestion des espaces verts, entretenus sans produits phytosanitaires, ou via la mise en place d’un écopâturage.
- Au niveau national, elle se mobilise en soutenant le mouvement « Nous voulons des coquelicots », et en adoptant cet arrêté visant à pousser l’État, seul capable d’appuyer une nécessaire transition agricole, à agir vite et efficacement.