Communiqué du maire, Charlotte Blandiot-Faride, 4 septembre 2024
En ce début de mois de septembre, les élèves ont trouvé ou retrouvé le chemin de l’école. En cette rentrée, la municipalité est honorée de livrer la nouvelle école Elsa Triolet, qui accueille nos enfants depuis le 2 septembre.
Parce que l’éducation est un droit et que chacun.e doit pouvoir y accéder sans distinction, la Ville poursuit son engagement auprès des écoles, des élèves et des familles : prix du repas de la cantine à 2 euros maximum, maintien d’une ATSEM par classe, distribution de dictionnaires aux CP, dotations aux écoles, prise en charge de la carte Imagin’R, entre autres mesures qui soulagent les familles au quotidien. Nous poursuivons le maintien d’une AESH (accompagnante des élèves en situation de handicap) sur le temps méridien, malgré la loi du 27 mai 2024, visant la prise en charge par l’état de l’accompagnement des élèves en situation de handicap, dont l’application n’est pas encore à l’oeuvre par les services de l’éducation nationale.
Cette année, nous accueillons avec enthousiasme l’ouverture d’une classe d’unité d’enseignement en élémentaire autisme (UEEA) à l’école Guy Môquet, pour faire grandir l’accès de l’éducation à tous.
Et pour cette nouvelle rentrée, la municipalité a validé l’augmentation de 10% des dotations en faveur des écoles pour l’achat de petits équipements et de fournitures scolaires, soit 29€ par élève en maternelle, 34€ par élève en primaire, 184€ par classe dans l’ensemble des écoles, 250€ pour les classes ULIS.
Ces dotations financières sont accompagnées par la mise à disposition de cars pour les sorties scolaires ou encore de la prise en charge d’au moins 55% du coût total pour les classes de neige et classes de mer. Des engagements qui soutiennent les équipes éducatives qui voient leurs budgets et leurs conditions d’exercice se dégrader au fil des réformes gouvernementales.
Cette rentrée, sous l’égide d’une ministre démissionnaire et toujours sous l’ombre de classes surchargées, de manque de professeurs, de problèmes de transports scolaires ou encore de manque de place pour les élèves en situation de handicap, nous restons mobilisés pour une école inclusive, un professeur devant chaque élève, la fin du tri social et de la compétition scolaire, un apprentissage adapté, pour que le gouvernement prenne ses responsabilités.
Les municipalités, mais surtout les familles ne peuvent pas et ne doivent pas pallier au désengagement gouvernemental envers l’Éducation nationale.
L’éducation est un droit, pour toutes et tous, partout.
