Le CMS favorise l’accès à l’interruption volontaire de grossesse

    Le CMS favorise l’accès à l’interruption volontaire de grossesse

    Depuis l’ouverture du Centre Municipal de Santé, la Ville n’a eu de cesse d’enrichir l’offre de soins proposée, notamment auprès des femmes qui peuvent toutes bénéficier d’un suivi  gynécologique global.

    De plus, depuis le 15 avril, il est désormais en capacité de pratiquer les interruptions volontaires de grossesse par voie médicamenteuse, dans le cadre d’une convention signée avec l’hôpital Robert Ballanger.

    Cet acte médical proposé au CMS permet aux femmes qui le souhaitent, lorsque cela est pris assez tôt, d’éviter de se rendre à l’hôpital.

    Elles bénéficient de surcroît de toute l’attention des équipes du CMS qui sont à l’écoute de leurs interrogations.

    Pour être pratiquée en ville, l’IVG médicamenteuse doit intervenir avant la 7e semaine d’aménorrhée, soit la 5e semaine de grossesse.

    « Plus elle est pratiquée tôt, plus ses chances de réussite sont élevées, entre 95 et 98 % », précise Sarah Dzah, sage-femme.

    Passé ce délai, le CMS orientera les femmes et fera le relais avec un centre d’orthogénie.

    Plusieurs rendez-vous seront nécessaires.

    Le premier afin de prescrire un dosage des Bêta-HCG ou une échographie de datation ainsi que pour déterminer le groupe sanguin de la patiente (celles disposant déjà de leur carte de groupe sanguin sont invitées à la présenter dès le premier rendez-vous) mais aussi pour faire un bilan gynécologique.

    La première prise de médicament, qui stoppe la grossesse, se fera devant la sage-femme, lors du second rendez-vous. Celui-ci est fourni par le CMS. Un second médicament est à prendre au domicile.

    Enfin, la confirmation ou non de la fin de la grossesse se fera lors du troisième rendez-vous. Ce dernier est également l’occasion de faire le point sur la contraception.

    « Nous faisons en sorte de trouver la meilleure solution pour que cela ne se reproduise pas car l’IVG n’est pas une contraception », précise la sagefemme. À noter que la procédure est prise en charge à 100% par la sécurité sociale.

    Le CMS offre un cadre rassurant aux femmes qui le souhaitent. Grâce à la pluridisciplinarité de la structure, les médecins généralistes peuvent être sollicités en cas de besoin (volonté de voir un médecin en consultation, nécessité d’un arrêt maladie en cas de complications).