Les demandeurs d’emploi de 16 à 25 ans, qui ne sont plus scolarisés peuvent être accompagnés par un conseiller de la Mission Locale dans leur recherche et dans la construction de leur projet professionnel. Ils le sont aussi dans les démarches qui permettent de lever les freins qui bloquent leur accès à l’autonomie.
Ces freins peuvent être des problèmes de logement, de financement du permis de conduire ou encore des situations familiales handicapantes. La Mission Locale a mis en place des dispositifs pour répondre à ces difficultés. Ils donnent la possibilité d’adapter le suivi aux différentes situations.
Des accompagnements renforcés
Par exemple des accompagnements renforcés tels que la » garantie jeunes » ou le « PLIE » sont des moyens de faire face à des situations bouchées. Des ateliers ouverts à tous existent, comme « l’Atelier de remobilisation » pour élaborer son projet professionnel ou le « Service emploi » pour apprendre comment rédiger un CV, chercher efficacement un emploi, ou comment mettre toutes les chances de son côté pour réussir un entretien d’embauche. Ce sont des approches qui apportent des solutions spécifiques en plus de l’accompagnement classique.
Les contrats aidés
La Mission Locale, s’appuie aussi sur les contrats aidés, qui peuvent convaincre des employeurs d’embaucher. Ce sont des emplois soutenus par l’État qui permettent de faciliter l’embauche de certaines catégories de personnes connaissant des difficultés en matière d’insertion professionnelle, notamment les jeunes. Ils donnent droit à un remboursement d’une part du salaire versé qui peut être, dans le secteur non-marchand, de 65% du smic horaire pour un jeune de moins de 26 ans et de 47% dans le secteur marchand.
L’inclusion durable dans l’emploi
Ce dispositif donne une chance à des jeunes peu diplômés d’accéder à un (premier) emploi dans un domaine qu’ils ne connaissent pas. C’est ce qui s’est passé pour Awa, animatrice auprès d’enfant depuis le 1er février 2021 en Parcours emploi compétence (PEC). « Directement après mon bac, j’ai commencé à travailler chez McDonald pour payer mon permis. Je suis arrivée à la Mission Locale parce que je ne savais pas trop quoi faire ? Mon CV a été envoyé à des écoles et j’ai été prise ». Pour la jeune fille, qui continue à travailler dans la restauration rapide en parallèle, c’est la possibilité de trouver un emploi durable dans un domaine qui lui plaît. « J’ai passé mon Bafa comme ça. Ça m’a directement intéressée. Maintenant, j’aimerais terminer ma formation Bafa et avec le temps passer mon Bafd et pourquoi pas monter dans la hiérarchie. »
