Près de 80 000 jeunes sortent chaque année du système scolaire sans aucune formation.
Ils rencontrent alors de grandes difficultés pour s’insérer dans le marché du travail et sont les premières victimes de la pauvreté.
Aussi, depuis septembre 2020, la Loi pour une école de la confiance a prolongé l’obligation de formation jusqu’à l’âge de 18 ans, contre 16 ans au préalable. Ce sont les Missions locales qui sont chargées de contrôler le respect de cette obligation de formation et de mettre en œuvre les actions de repérage et d’accompagnement nécessaires afin qu’aucun mineur de 16 à 18 ans ne soit laissé dans une situation où il ne serait ni en étude, ni en formation, ni en emploi. En 2020, plus de 16% des jeunes inscrits à la Mission locale de la Plaine de France étaient des mineurs. L’obligation de formation donne une envergure supplémentaire à son action en direction de ce public.
Afin d’accompagner au mieux les jeunes concernés, la Mission locale dispose de divers outils. Le premier d’entre eux est le parcours contractualisé d’accompagnement vers l’emploi et l’autonomie (PACEA). Signé entre le jeune et son conseiller de la Mission locale, il lui permet de travailler sur son projet professionnel spécifique qui peut être la reprise de son parcours scolaire, le démarrage d’un nouveau ou encore la recherche d’un contrat d’apprentissage ou d’un emploi. Pour atteindre leurs objectifs, les jeunes ont également accès à d’autres dispositifs tels que le plan local pour l’insertion et l’emploi (PLIE) qui offre un accompagnement individualisé et renforcé, la Garantie jeune qui donne accès à une aide financière, mais aussi les différents ateliers (remobilisation, préparation à l’entretien d’embauche…).
Mot à mot
Mission locale ? Service public de proximité, la Mission locale accompagne les jeunes de 16 à 25 ans pour les aider à surmonter les difficultés qui font obstacle à leur insertion professionnelle et sociale. Elle leur propose une approche globale afin de faciliter leur accès à l’emploi, la formation, l’orientation, la mobilité, le logement, la santé, ou encore l’accès à la culture et aux loisirs.