JOP de Paris 2024 : un rêve qui peut devenir réalité

    JOP de Paris 2024 : un rêve qui peut devenir réalité

    Pour cette année 2024, placée sous le signe de la Paix et des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, Mitry-Mory est fière de mettre à l’honneur les valeurs du sport et ses talents locaux. En effet, parmi tous les sportifs que comptent les différentes associations de la commune, quatre d’entre eux sont en lice pour se qualifier et participer à la compétition internationale qui se déroulera notamment en Île-de-France, l’été prochain.

    Mathieu Leroux

    Photographe indépendant, athlète et président du club La Meute running, il a de nombreuses cordes à son arc. En mai 2022, l’athlète participe à son deuxième marathon, Poitiers-Futuroscope, et remporte la victoire en 2h32 et 16 secondes. En décembre dernier, il termine le marathon de Valence en 2h22 et 29 seconde et bat ainsi son record personnel.

    Si Mathieu aime courir pour lui, il aime aussi le faire pour les autres, c’est pour cela qu’il a décidé d’accompagner Rosa Murcia-Gangloff, une athlète handisport, son ancienne coach, pour tenter de se qualifier pour les Jeux Paralympiques 2024.

    Le marathon de sélection se déroulera en avril, à Londres. Le minima a réalisé pour être qualifié est de 3h19. Les deux sportifs se retrouveront pour effectuer une ou deux courses et se régler avant de parcourir les 42 km qualificatifs.

    Anaïs Quemener

    Cette jeune femme a commencé la course à pied à l’âge de 7 ans, aux côtés de son exemple de toujours, son père. La course sur route, cette aide-soignante à l’hôpital Jean Verdier de Bondy, adore ça ! Et ce n’est pas le cancer du sein qu’on lui diagnostique en août 2015 qui va l’empêcher de mordre le bitume.

    En septembre 2016, et malgré l’épreuve de cette terrible maladie, Anaïs Quemener devient championne de France de marathon. En mars 2023, elle termine première française du semi-marathon de Paris et un mois après, elle bat son record de championne de France de Marathon et termine première française. Quelques mois plus tard, elle participe au marathon de Berlin où elle bat son record personnel et réussit l’exploit de courir sous les 2h30 !

    Avec des minimas fixés à 2h26 et 50 secondes sur le marathon féminin, la qualification aux Jeux Olympiques de Paris 2024 n’est pour le moment pas acquise pour Anaïs Quemener. Cependant, elle travaille inlassablement pour obtenir son ticket d’or et ne s’interdit pas de rêver au marathon pour ces Jeux Olympiques à domicile.

    Rendez-vous à Séville, en février, pour espérer voir Anaïs Quemener se qualifier.

    Estelle Marsa-Galant

    Le 6 février 2013 est le jour où la vie d’Estelle Marsa-Galant a entièrement basculé. Victime d’un accident du travail alors qu’elle est policière, la Mitryenne se retrouve désormais en situation de handicap après avoir été gravement blessée à la cheville droite. Face à la perte de mobilité complète de ce membre et à sa nouvelle situation, Estelle Marsa-Galant se renferme mais l’arrivée de Laurent Roche, ancien président de l’USJM Volley-ball, lui donne un nouveau souffle.

    En 2015, Laurent Roche lui propose une initiation au volley assis, à laquelle elle participe. Puis, il monte une section, ouverte à tous, à Mitry-Mory et Estelle Marsa y adhère. Grâce à cela, elle reprend goût au sport. Prise de passion pour ce sport, elle participe à une formation et devient elle-même animatrice. Désormais, c’est elle qui entraîne au club mitryen suite au départ de Laurent Roche.

    Après seulement un an et demi de pratique, en décembre 2019, Estelle Marsa entre en équipe de France de volley-assis, une discipline paralympique. Cette maman de 4 enfants, athlète de haut niveau, est passeuse, elle développe les attaques. Elle est en lice pour participer aux Jeux de cet été et espère vivre le rêve paralympique.

    Mélanie Tran

    Mélanie Tran est une lutteuse depuis ses 9 ans et possède un palmarès de vice-championne de France minime. Passionnée par ce sport, elle suit les traces de son père en participant aux formations d’arbitrage dès l’âge de 12 ans mais elle doit attendre l’âge requis pour devenir une arbitre régionale en 2003, puis une arbitre nationale en 2005, devenant ainsi la plus jeune diplômée de France.

    Mélanie Tran continue son parcours en devenant formatrice régionale en 2008 puis responsable de la Commission Régionale d’Arbitrage deux ans plus tard. En 2011, elle devient licenciée à l’USJM Mitry lutte. Son talent et son travail sans relâche lui permettent de devenir arbitre internationale en 2017 et elle possède désormais 4 championnats du monde à son compteur.

    Retenue pour participer au processus de sélection, Mélanie Tran doit encore patienter jusqu’à fin mai/début juin avant de savoir si elle fera partie de l’élite arbitrale des Jeux Olympiques de Paris 2024.