Manger ne se résume pas à s’alimenter. Si le prix des produits alimentaires reste un paramètre important dans les choix de consommation, il est loin d’être le seul. Qualité, provenance, conditions de production, prix justes, impact environnemental sont aujourd’hui tout aussi importants lorsqu’il s’agit de remplir son assiette. Une tendance de fond qu’il est impératif de retrouver dans les repas servis dans les cantines.
C’est pourquoi la Ville, en partenariat avec le Siresco, s’est engagée dans une politique d’amélioration constante de la qualité nutritionnelle et environnementale des repas et une réflexion au long cours sur les pistes d’amélioration.
Avec 1 800 repas par jour servis dans les 10 cantines des écoles communales, la restauration scolaire est un défi quotidien des équipes municipales, que ce soit en matière d’approvisionnement, de service, de qualité, d’encadrement et de sécurité alimentaire.
En chiffres
1 800 : le nombre de repas servis chaque jour
10 : le nombre de cantines scolaires
50% : l’augmentation de la part du bio depuis 2015
« Pour tenir tous les pans de nos engagements d’un service public de qualité, accessible, avec des repas équilibrés, diversifiés et sécurisés, nous avons fait le choix il y a de nombreuses années, de rejoindre le Siresco. Outil de mutualisation, pour des villes partageant des valeurs communes pour la restauration collective, notamment le refus de la privatisation de cette mission, le Siresco reste un organisme en constante évolution qui s’adapte aux exigences et anticipe les besoins futurs », explique le maire Charlotte Blandiot-Faride.
Preuve de la dynamique engagée, le Siresco a obtenu, en 2019, le label Ecocert qui distingue les acteurs de la restauration collective introduisant des produits bio, locaux, sains et durables.
Concrètement, les repas servis comptent 50% de bio de plus qu’en 2015, soit 25 % des ingrédients proposés à la rentrée prochaine. L’augmentation de la part des aliments durables a, quant à elle, augmenté de 48% depuis 2019. Toujours dans une démarche environnementale, la totalité de la vaisselle utilisée dans les restaurants scolaires est durable. Parmi les autres engagements de la Ville pour les cantines, on peut noter la suppression de 15 additifs, l’absence d’OGM, la volonté de réduire le recours aux produits déjà transformés au profit du « fait maison » ou encore l’achat de produits certifiés par des labels de la qualité et de l’origine. L’installation d’un troisième site de production du Siresco, plus proche de la commune est aussi en projet.
Mot à mot
Siresco ? Le syndicat intercommunal pour la restauration collective prépare et livre les repas des restaurants scolaires dans les offices des écoles mitryennes. Assurant des missions de service public, il compte 19 collectivités adhérentes dont les élus.es siègent au comité syndical qui prend les décisions.
Comme l’ont souligné des parents d’élèves dans un courrier adressé à la Ville, la suppression totale du plastique, notamment les barquettes dans lesquelles sont livrés et réchauffés les repas ainsi que la réduction du gaspillage alimentaire sont également des enjeux majeurs des années à venir.
Pour y parvenir, la Ville, en partenariat avec les parents d’élèves, a relancé la commission restauration qui se veut le lieu d’« échanges nourris, transparents et francs, sans fausses promesses et mirages inatteignables », promet madame le maire, ajoutant que « les transformations en profondeur prennent du temps car elles demandent de lourdes modifications, de très forts investissements et la mobilisation d’acteurs.trices extérieurs aux champs d’actions de la Ville ».