La bataille se poursuit pour offrir une réelle protection phonique aux futurs riverains.es du CDG Express.
Tandis que le projet du CDG Express se poursuit, en dépit de toute logique, au mépris des riverains.es de cette future ligne de chemin de fer et des usagers.ères des transports du quotidien, les élus.es et habitants.es poursuivent la bataille pour limiter l’impact sur notre quotidien.
En effet, puisqu’il faudra composer avec ce nouveau train, la maire, Charlotte Blandiot-Faride, a co-signé, avec d’autres élus.es de Seine-et-Marne et de Seine-Saint-Denis, un courrier à l’adresse du préfet de la région Île-de-France, pour l’alerter sur l’insuffisance des mesures envisagées pour limiter les nuisances sonores.
« Nous maintenons notre refus concernant la logique concurrentielle imposée par l’État au sujet des mesures de compensations acoustiques liées aux futurs passages des trains. L’enveloppe de 15 millions d’€ qui a été allouée au début du projet était déjà insuffisante à l’époque pour couvrir la totalité de la zone concernée. Elle l’est d’autant plus aujourd’hui au vu de l’inflation et de la hausse des coûts des matériaux », pointe-t-elle.
C’est pourquoi, comme cela avait déjà été fait précédemment, une enveloppe supplémentaire de 15 millions est exigée afin d’étendre les protections acoustiques à l’ensemble des habitants.es vivant le long des voies qui seront empruntées par le CDG Express, 150 fois par jour.
« La préservation du cadre et de la qualité de vie de nos habitants.es ne doit pas être déconsidérée. La protection des riverains.nes est indispensable et ne doit pas être partielle. Nous, maires des villes impactées par le projet, ne nous laisserons pas malmenés sur un sujet aussi important que la protection et le bien-être de nos admistrés.es », concluent les co-signataires.
