Fortement contesté, le projet Charles de Gaulle Express, liaison qui doit relier l’aéroport de Paris-CDG à la capitale, est pourtant sur les rails. Alors qu’une nouvelle enquête publique doit s’ouvrir le mercredi 8 juin (jusqu’au 12 juillet), l’Autorité environnementale vient de rendre un avis non conforme sur le projet et demande à l’État de « revoir en profondeur son étude d’impact ».
Pour Mitry-Mory, le constat reste le même ! En dehors des nuisances sonores, environnementales et visuelles que cette ligne engendrera nécessairement en Île-de-France et plus particulièrement sur notre territoire, en coupant une fois encore la plaine de Mitry-Mory, elle ne saurait en aucun cas satisfaire l’intérêt général ! N’est-ce pourtant pas ce que chacun est en droit d’attendre d’une politique publique ?
Alors que le RER B propose déjà ce parcours, que la ligne 17 du Grand Paris, dont l’enquête publique se termine, le proposera demain, il faudrait en ajouter une couche. Qui plus est, en empruntant en partie les voies du RER B et de la ligne K du Transilien, déjà saturées, et en réclamant 24 € pour ce service contre les 9,75 € pratiqués aujourd’hui sur la ligne B ! Rappelons qu’à ce jour, 1 RER B sur 2, en direct Paris-CDG, est vide.
Si l’argument du manque de moyens ne cesse d’être avancé lorsqu’il s’agit d’améliorer les conditions de transport sur la ligne du RER B, quand il est question du CDG Express et de ses quelques 1,9 milliard d’€, le discours est tout autre. Les 900 000 voyageurs journaliers du RER B, qui subissent chaque jour la « galère » de cette ligne, rient jaune !
Enquête publique
Du 8 juin au 12 juillet 2016
Permanences
Vendredis 10 juin et 1er juillet
De 14h à 17h, à l’Hôtel de Ville
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Réunion publique
Mercredi 15 juin
A 19h, salle Jean Vilar